beandeau>

Présentation

 
Ce colloque international adossé à la revue Alsic est le deuxième d’une série qui a débuté avec Agi-lang (Alsic 2024) en juin 2024 à l’Université Grenoble Alpes. Coordonné par Anthippi Potolia et Eva Schaeffer-Lacroix, l’événement Alsic 2026 est soutenu par la commission recherche de l’Inspé de Paris, l’unité de recherche STIH (Sens Texte Informatique Histoire) de Sorbonne Université et par l’UMR SFL (Structures Formelles du Langage), Université Paris 8 - Vincennes Saint-Denis & CNRS.
 

Argumentaire

Le colloque international Le numérique – vecteur d’inclusion ou d’exclusion dans l’enseignement-apprentissage des langues ? (Alsic 2026) entend réunir des chercheurs et chercheures s’intéressant au rôle du numérique dans l’enseignement-apprentissage des langues en tant que moyen d’inclusion ou facteur d’exclusion. Il s’agira d’étudier les usages effectifs et potentiels des technologies numériques en mettant en lumière les opportunités qu’elles offrent (meilleure accessibilité, flexibilité, adaptation à une diversité de publics, etc.), mais en examinant également les barrières susceptibles de se créer (exclusion liée à l’interface, au coût, à l’âge, à un faible niveau de littératie numérique ou encore à des effets non souhaités sur les apprentissages, etc.). L’orientation que nous souhaitons donner à cette manifestation est celle d’un regard réfléchi et raisonné, voire d’un « regard éloigné » (Lévi-Strauss, 1983), posé sur les technologies numériques sous l’angle de l’équité, de la justice sociale et de l’égalité des chances en didactique des langues.

Dans le dialogue millénaire du sapiens et de ses outils (Debray, 1991), le numérique est souvent perçu comme levier d’innovation, de motivation, de collaboration et d’ouverture à l’Autre (Amadieu & Tricot, 2014 ; Roussel & Gaonac’h, 2017). Il peut néanmoins exacerber certaines formes d’exclusion en fonction des politiques éducatives en place, des contextes de (non-)accès et des compétences requises (Warschauer, 2003 ; Plantard, 2016 ; Selwyn, 2016). Cette exclusion ne concerne pas uniquement des publics dits « spécifiques » (personnes en situation de handicap, peu ou pas lettrées, etc.), mais elle touche aussi celles et ceux pour qui l’usage du numérique dans l’enseignement-apprentissage – et en particulier dans celui des langues – est imposé sans réflexion préalable, ni formation adaptée, comme une norme non interrogée, non discutable et non discutée.

Sans approche globale centrée sur l’humain, sans réflexivité (Soubrié, 2016) et sans une compétence ou une formation techno-sémio-pédagogique (Guichon, 2012 ; Cappellini & Combe, 2017), les usages effectifs du numérique dans l’enseignement-apprentissage des langues seront, tout comme dans tant d’autres sphères, réservés aux seuls « héritiers » (Bourdieu & Passeron, 1964 ; Fluckiger, 2019). Certes, ces constats ne sont pas nouveaux, et bon nombre de solutions émergent. Néanmoins, ces 25 dernières années, si les manifestations sémiotiques du numérique (web, web social, pédagogique, réalité virtuelle, intelligence artificielle, etc.) et les modalités de leur intégration pédagogique ou d’usage non formel (enseignement à distance, télécollaboration, formation hybride, en comodalité, communautés d’apprenants en ligne, réseaux sociaux grand public, messageries, jeux sérieux, etc.) se succèdent les unes aux autres, les interrogations et les doutes sur le terrain persistent et vont en se multipliant.

Comme le soulignait déjà Jeanneret dès 2000, un même outil peut se révéler pharmacos, terme qui signifie en grec ancien tantôt remède, tantôt poison : tout dépend des usages que l’on en fait, des cadres dans lesquels on l’inscrit, du regard critique qu’on lui porte ou des imaginaires qu’on lui associe (Debray, 1991). C’est pourquoi de nombreuses recherches sur le numérique s’intéressent à son impact non seulement sur l’acquisition linguistique, mais également sur le développement de compétences transversales. Citons comme exemples pour ces dernières l’interculturalité (Potolia & Derivry-Plard, 2023), l’autonomie/autonomisation (Cappellini, 2019 ; Nissen, 2022), la citoyenneté (Caws et al., 2021 ; Cappellini et al., 2023), la littératie ou encore la justice sociale (Gleason & Suvorov, 2019 ; Soubrié et al., 2021). La fracture numérique, autrefois réduite au non-accès aux équipements, se manifeste désormais aussi par des inégalités d’usage (Plantard & Le Mentec, 2013). Nombre de personnes, bien qu’à l’aise sur le plan technique, ne sont pas toujours « outillées » pour un usage et un apprentissage responsable, critique et sécurisé du numérique.

Dans cette perspective, inclusion et exclusion doivent être envisagées comme les deux faces d’une même réalité. Derrière l’apparente neutralité du numérique se cachent des choix politiques, sociaux et pédagogiques qui, en favorisant certains profils d’apprenants, peuvent en marginaliser d’autres. Ce ne sont donc pas tant les technologies elles-mêmes qui incluent ou excluent, mais les usages qui en sont faits, les conditions de leur mise en œuvre, les cadres qui les structurent, et les intentions qui les guident.

Compte tenu de ces considérations liminaires, ce colloque se propose :

  • de mettre en lumière des pratiques numériques inclusives déjà existantes dans l’enseignement-apprentissage des langues et d’en analyser les effets sur les apprentissages ;
  • d’identifier les situations d’exclusion induites ou renforcées par les usages du numérique et de réfléchir aux moyens d’y remédier ;
  • d’interroger la manière dont la didactique des langues – discipline fondamentalement portée sur l’humain, plurielle et ouverte – peut prendre en compte la tension entre, d’une part, la normalisation des usages numériques et, d’autre part, la mise à l’écart de publics éloignés des modèles prescrits d’« usagers compétents et autonomes » ;
  • de marquer « un temps d’arrêt » sur certains concepts d’autrefois et/ou d’ailleurs et de les réinventer avec le regard à la fois neuf et distancié du premier quart du 21e siècle et sous l’angle de la didactique des langues.

Foucault affirmait déjà en 1966 que :

[l]es utopies consolent : c’est que si elles n’ont pas de lieu réel, elles s’épanouissent pourtant dans un espace merveilleux et lisse ; elles ouvrent des cités aux vastes avenues, des jardins bien plantés, des pays faciles, même si leur accès est chimérique. Les hétérotopies inquiètent, sans doute parce qu’elles minent secrètement le langage, parce qu’elles empêchent de nommer ceci et cela, parce qu’elles brisent les noms communs ou les enchevêtrent, parce qu’elles ruinent d’avance la « syntaxe », et pas seulement celle qui construit les phrases, celle moins manifeste qui fait « tenir ensemble » (à côté et en face les uns des autres) les mots et les choses (Foucault, 1966, p. 5).

Nous souhaitons que ce colloque soit celui des « supposées » hétérotopies qui n’inquiètent plus, car nous avons pris le temps de les aborder de manière réfléchie et détachée, échangeant l’illusion de l’utopie par la confiance de la connaissance.

Axes du colloque

Les questions abordées dans ce colloque s’organisent autour des axes suivants :

Dimensions épistémologiques et théoriques

  • Comment penser l’inclusion et l’exclusion à travers le prisme des technologies éducatives en didactique des langues en 2025 ? Quels concepts peuvent être mobilisés, revisités, réinventés ?
  • Dans quelle mesure les politiques éducatives ou approches promouvant l’innovation numérique (dans l’enseignement-apprentissage des langues) produisent-elles des effets normatifs excluants ? Par quels concepts anthropocentrés peut-on les repenser (Selwyn & Jandrić, 2020) ?
  • Quel rôle la didactique des langues peut-elle jouer dans l’élaboration de modèles d’apprentissage critiques, inclusifs et équitables (Freire, 1968/2021) intégrant le numérique ?

Pratiques numériques et accessibilité

Quels dispositifs numériques rendent effectivement l’apprentissage (des langues) plus accessible aux publics marginalisés (élèves allophones, jeunes décrocheurs, adultes – en migration ou non – peu ou pas littéraciés, personnes en situation de handicap, etc.) (Sandoz-Guermond & Bobiller, 2007 ; Kormos & Nijakowska, 2017 ; Kormos, 2022 ; Adami et al., 2024 ; Adami et al., 2024 ; Mintz et al., 2024 ; Navas & al., 2025) ?

Comment concevoir des environnements numériques qui ne se contentent pas de « connecter », mais qui favorisent une réelle inclusion pédagogique et sociale via l’éducation critique ?

Compétences numériques et inégalités d’apprentissage

  • Comment les inégalités de littératie numérique (van Dijk, 2020) influencent-elles l’apprentissage des langues ?
  • Quelles formations peuvent permettre aux enseignants et apprenants de développer une autonomie critique face aux outils numériques ?
  • Quelle place donner à l’éducation critique au numérique dans les curricula d’enseignement-apprentissage des langues ?
  • Comment favoriser l’émergence de littératies numériques dialectiques, garantes d’une inclusion langagière authentique, au-delà des logiques technocentrées et candides (Collin et al., 2022 ; Collin & Guichon, 2023) ?

Représentations et subjectivités

  • Quelles représentations les enseignants et apprenants ont-ils du numérique dans l’enseignement des langues ? Se sentent-ils inclus ou exclus ? Quels impacts ces représentations ont-elles sur les pratiques ?
  • Dans quelle mesure les technologies éducatives influencent-elles le sentiment de compétence ou d’illégitimité des enseignants de langue ?

Intelligence artificielle

  • En quoi les applications de type intelligence artificielle (correction automatisée et personnalisée des productions écrites, tutorat adaptatif avec chatbots, plateformes de traduction assistée, dispositifs d’analyse prédictive pour adapter les parcours pédagogiques, outils d’évaluation automatique avec feedback immédiat, etc.) modifient-elles les pratiques d’apprentissage linguistique ? Pour quels publics, avec quelles limites (Warschauer & Xu, 2024) ?
  • Quels risques d’exclusion ou de biais l’intelligence artificielle (IA) porte-t-elle si l’on n’apprend pas à apprendre avec elle ? Quelles stratégies pédagogiques mettre en place pour en faire un véritable levier d’apprentissage ?
  • Comment promouvoir un usage éthique, transparent, inclusif, différentiant (Anis, 2023 ; Cope & Kalantzis, 2024 ; Zainuddin et al., 2024 ; Pouzergues, 2025) de l’IA dans l’enseignement des langues ?

Cette liste de questions n’est pas exhaustive. Toute proposition en lien avec les thématiques du colloque est la bienvenue. Nous encourageons particulièrement les communications croisant recherche empirique, approche critique et réflexion pédagogique toujours en lien avec les contextes d’enseignement-apprentissage des langues et/ou de formation des enseignants de langues.

Formats de présentation

Les propositions doivent être déposées en format pdf sur Sciencesconf. Merci de fournir une version anonymisée nommée ANONYME_abstract_Alsic2026 ainsi qu’une deuxième version non anonymisée, nommée NOM-AUTEUR_abstract_Alsic2026 (p. ex. « DUPONT_abstract_Alsic2026 »).

Communications individuelles

  • 20 minutes suivies de 10 minutes de discussion ;

  • merci d’indiquer sur Sciencesconf le titre, le nom des auteurs ou autrices, l’affiliation institutionnelle, un résumé d’environ 4000 à 5000 caractères (espaces comprises, hors références), cinq références bibliographiques maximum ainsi que trois à cinq mots-clés.

Symposiums

  • Format s’adressant à un groupe d’au moins trois personnes travaillant sur un même thème ou projet ;

  • 75 minutes suivies de 15 minutes de discussion ;

  • la personne qui coordonne le symposium indiquera sur Sciencesconf le titre, le nom des auteurs et autrices (en commençant par son propre nom), leur affiliation institutionnelle, un résumé d’environ 8000 à 9000 caractères (espaces comprises, hors référénces), 12 références bibliographiques maximum ainsi que trois à cinq mots-clés ;

  • le résumé mentionnera l’objet du symposium et les différentes contributions et illustrera les liens entre les présentations et le thème du symposium.

Posters

  • Format s’adressant principalement à des novices dans le domaine de la recherche qui présentent leurs travaux en cours ;

  • merci d’indiquer sur Sciencesconf le titre du poster, le nom de l’auteur ou autrice, son affiliation institutionnelle, un résumé d’environ 1500 caractères (espaces comprises, hors référénces), trois références bibliographiques ainsi que trois mots-clés.

Prix du meilleur poster

Un prix doté de 300€ sera décerné au meilleur poster, déterminé par un vote effectué par les personnes présentes au colloque.

Ateliers pratiques

Deux ateliers pratiques (l’un portant sur des outils numériques inclusifs et l’autre sur le prompting) seront proposés le 10 juin entre 9 et 12 heures. Il est recommandé de venir avec son propre ordinateur portable.

Dates à retenir

  • 19 octobre 2025 : date-butoir pour le dépôt des propositions sur Sciencesconf
  • 22 décembre 2025 : retour du comité scientifique sur l’acceptation des propositions de communication                                                 
  • 15 mars 2026 : ouverture des inscriptions au colloque
  • Jusqu’au 19 avril 2026 : inscriptions à tarif réduit (au moins un auteur de chaque communication acceptée doit être inscrit à cette date)                                                 
  • 20 mai 2026 : date limite des inscriptions
  • 10-12 juin 2026 : tenue du colloque à l'Inspé de Paris, 10 rue Molitor, 75016 Paris

Publication

À la suite du colloque, la publication d’un numéro spécial dans la revue Alsic est prévue.

Comité d'organisation

  • Anthippi POTOLIA (Université Paris 8)
  • Eva SCHAEFFER-LACROIX (Sorbonne Université | Inspé de Paris)
  • Marco CAPPELINI (Université Lyon 1 | Inspé)
  • Frédérique FREUND (Université de Rouen Normandie)
  • Iglika NIKOLOVA-STOUPAK (Sorbonne Université)
  • Elke NISSEN (Université Grenoble Alpes)
  • Katia ODIOT (Inspé de Paris)
  • Christian OLLIVIER (Université de la Réunion)
  • Isabelle SALENGROS-IGUENANE (École nationale des Ponts et chaussées)
  • Dimitra TZATZOU (Université de Rouen Normandie)
  • Irène-Marie SULTAN (Sorbonne Université)

Comité scientifique

En cours de constitution.

Références bibliographiques

Adami, H., Marty, C., Merlin, L., & Akyol, N. (2024). Au travail ! : expérimentations didactiques en français professionnel pour adultes. Revue TDFLE, 84. https://revue-tdfle.fr/articles/revue-84/3756-au-travail

Amadieu, F., & Tricot, A. (2014). Apprendre avec le numérique. Mythes et réalités. Retz.

Anis, M. (2023). Leveraging artificial intelligence for inclusive English language teaching: Strategies and implications for learner diversity. International Journal of Multidisciplinary Educational Research, 12(6), 54-70. http://s3-ap-southeast-1.amazonaws.com/ijmer/pdf/volume12/volume12-issue6(5)/9.pdf

Bourdieu, P., & Passeron, J.-C. (1964). Les héritiers. Les étudiants et la culture. Les Éditions de Minuit.

Cappellini, M. (2019). Vers un modèle d’évaluation pour l’autonomie en langues : enjeux, paradoxes et pistes. Mélanges  Crapel, 40(2). https://intranet.atilf.fr/wp-content/uploads/publications/MelangesCrapel/Melanges_40_2_1_cappellini.pdf

Cappellini, M., & Combe, C. (2017). Compétences techno-sémio-pédagogiques d’apprentis tuteurs dans des environnements numériques. Apprentissage des langues et systèmes d’information et de communication (Alsic)20(3). https://journals.openedition.org/alsic/3186

Cappellini, M., Giralt, M., & Ollivier, C. (Éds.) (2023). Enseignement et apprentissage des langues et éducation à la citoyenneté numérique. Alsic, 26(1). https://doi.org/10.4000/alsic.7186

Caws, C., Hamel, M.-J., Jeanneau, C., & Ollivier, C. (2021). Formation en langues et littératie numérique en contextes ouverts : une approche socio‑interactionnelle. Éditions des Archives contemporaines. https://doi.org/10.17184/eac.9782813003911

Collin, S., Denouël, J., Guichon, N., & Schneider, É. (2022). Le numérique en éducation et formation. Approches critiques. Presses des Mines.

Collin, S., & Guichon, N. (2023). Éditorial. Les approches critiques du numérique en éducation et formation : une diversité à l’œuvre. Canadian Journal of Learning and Technology / Revue Canadienne de l’Apprentissage et de la Technologie, 49(4). 1-4.

Cope, B., & Kalantzis, M. (2024). On cyber-social learning: A critique of artificial intelligence in education. In T. Kourkoulou, A. O. Tzirides, B. Cope, & M. Kalantzis (Éds.), Trust and inclusion in AI-mediated education: Where human learning meets learning machines (pp. 3-34). Springer. https://doi.org/10.1007/978-3-031-64487-0_1

Debray, R. (1991). Cours de médiologie générale. Gallimard.

Fluckiger, C. (2019). Penser les inégalités face à la culture numérique : perspective en sociologie des usages. Microarchitectures nomades pour les oubliés d’Internet. Gallimard.

Foucault, M. (1966). Les mots et les choses. Gallimard.

Freire, P. (1968/2021). La pédagogie des opprimés. Agone – Contre-Feux.

Gleason, J., & Suvorov, R. (2019). Promoting social justice with CALL. Calico Journal, 36(1), i-vii. https://www.jstor.org/stable/26724272

Guichon, N. (2012). Vers l’intégration des TIC dans l’enseignement des langues. Didier.
https://doi.org/10.14375/NP.9782278072125

Jeanneret, Y. (2000). Y a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ? Presses universitaires du Septentrion. https://doi.org/10.4000/books.septentrion.13894

Kormos, J. (2022). The second language learning processes of students with specific learning difficulties (2nd ed.). Routledge.

Kormos, J., & Nijakowska, J. (2017). Inclusive practices in teaching students with dyslexia: Second language teachers’ concerns, attitudes and self-efficacy beliefs on a massive open online learning course. Teaching and teacher education, 68, 30-41. https://doi.org/10.1016/j.tate.2017.08.005

Lévi-Strauss, C. (1983). Le regard éloigné. Plon. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3356912v/f6.item

Mintz, J., Connolly, C., O’Brien, E., Daniela, L., & Ceallaigh, T. J. Ó. (2024). Editorial. Inclusive digital education : Contexts, practices and perspectives. Computers in the Schools, 41, 115-119.

Navas, C., Guerra-Arango, J.-A., Oviedo-Guado, D. A., & Murillo-Noriega, D. E. (2025). Inclusive education through technology: A systematic review of types, tools and characteristics. Frontiers in Education, 10. https://doi.org/10.3389/feduc.2025.1527851

Nissen, E. (2022). Accompagnement de l’autonomisation dans des dispositifs d’apprentissage des langues médiatisés : des leviers récurrents. Recherches en didactique des langues et des cultures, 19(1). https://doi.org/10.4000/rdlc.10663

Plantard, P. (2011). Pour en finir avec la fracture numérique. FYP Éditions.

Plantard, P. (2016). Numérique et inégalités éducatives. Du « coup de tablette magique » à l’e-éducation. Diversité : Ville École Intégration, 185(3), 27-32. https://hal.science/hal-01739591v1/document

Plantard, P., & Le Mentec, M. (2013). INEDUC : focales sur les inégalités scolaires, de loisirs et de pratiques numériques chez les adolescents. Terminal, 113-114, 79-91. https://doi.org/10.4000/terminal.278

Potolia, A., & Derivry-Plard, M. (Éds.) (2023). Virtual Exchange for Intercultural Language Learning and Teaching: Fostering communication for the digital age. Routledge.

Pouzergues, P. (2005, juillet). Prendre en compte les hétérogénéités grâce l’intelligence artificielle générative : vers de nouvelles formes de différenciation pédagogique. Communication orale présentée au colloque Naturel et Artificiel en Linguistique Appliquée : une époque de paradoxes (NéALA 2025). Nancy. https://hal.science/hal-04892945v1

Roussel, S., & Gaonac’h, D. (2017). L’apprentissage des langues. Mythes et réalités. Retz.

Sandoz-Guermond, F., & Bobiller‑Chaumon, M.-E. (2007). L’accessibilité des E‑services aux personnes non‑voyantes : difficultés d’usage et recommandations. ArXiv. https://arxiv.org/pdf/0712.3215

Selwyn, N. (2016). Education and technology: Key issues and debates (2nd ed.). Bloomsbury.

Selwyn, N., & Jandrić, P. (2020). Postdigital living in the age of Covid-19: Unsettling what we see as possible. Postdigital Science and Education, 2(3), 989-1005. https://doi.org/10.1007/s42438-020-00166-9

Soubrié, T. (2016). La pratique réflexive, une dimension centrale dans la formation des enseignants à l’intégration du numérique dans l’éducation. In C. Ollivier, T. Gaillat, & L. Puren (Éds.), Numérique et formation des enseignants de langue. Pistes et imaginaires. Éditions des archives contemporaines. https://hal.univ-grenoble-alpes.fr/hal-01654292

Soubrié, T., Bigot, V., & Ollivier, C. (Éds.) (2021). Littératie numérique et didactique des langues et des cultures, Lidil, 63. https://doi.org/10.4000/lidil.8568

van Dijk, J. (2020). The Digital Divide. Polity Press.

Warschauer, M. (2003). Technology and social inclusion: Rethinking the digital divide. MIT Press. https://doi.org/10.7551/mitpress/6699.001.0001

Warschauer, M., & Xu, Y. (2024). Introduction. Generative AI for Language learning: Entering a new era. Language Learning & Technology, 28(2), 1-4. https://hdl.handle.net/10125/73569

Zainuddin, N., Suhaimi, A., Jaffar, M. N., Md Norwawi, N., Sahrir, M. S., Wan Daud, W. A. A., & Abdul Ghani, M. T. (2024). Responsible and ethical use of artificial intelligence in language education: A systematic review. Forum for Linguistic Studies, 6(5), 316-325. https://doi.org/10.30564/fls.v6i5.7092

Chargement... Chargement...